Si c’est gratuit, c’est toi le produit. On l’a tous entendu, ce mantra sur les réseaux sociaux. Mais cette logique ne date pas d’Internet : elle est ancrée dans le capitalisme lui-même. Parce que pour que la gratuité existe, il faut déjà un monde où tout se paye.
Dans ce premier épisode du journal de litteralutte, on déconstruit cette idée reçue : comment la logique marchande infiltre nos vies, nos relations sociales, jusqu’aux soirées en boîte où l’entrée gratuite pour les femmes cache une stratégie bien rodée. Mais est-ce qu’on doit forcément voir une transaction partout ? À force de penser que rien n’est gratuit, on en vient à invisibiliser les espaces qui échappent (un peu) à la marchandisation : entraide, squats, logiciels libres… autant de brèches qui montrent que le capitalisme n’a pas encore tout gagné.
Pour aller plus loin, retrouve la version écrite et détaillée par ici : OK c’est gratuit, mais à quel prix ?