(Im)postures de l’indépendance et dépendances éditoriales
Qu’est-ce que l’indépendance ? Face à ce concept désormais creux, vidé de toute sa charge émancipatrice, Julien Lefort-Favreau nous offre un essai revigorant.
Qu’est-ce que l’indépendance ? Face à ce concept désormais creux, vidé de toute sa charge émancipatrice, Julien Lefort-Favreau nous offre un essai revigorant.
Subvertir le poème, subvertir l’épopée, écrire une œuvre émancipatrice et écologique, voici, en quelques mots, la gageure que réussit Laurent Grisel avec Climats.
Tentative de restitution de la condition de l’étudiant immigré dans et par une écriture déliée qui sait se saisir des atmosphères et de la violence du quotidien.
Jeu sur le genre et les genres littéraires, entre récit intime et intimiste, fantastique et érotisme, Vers Velvet de Guillaume Vissac nous emmène vers un devenir incertain.
Entre ordinaire et extraordinaire, ici, Jayaprakash Satyamurthy explore le genre et les genres littéraires, parvient à se jouer des frontières et des assignations.
Jeu subtil d’écriture, jeu de piste scriptural, ce qui marque dans Les présents d’Antonin Crenn c’est avant tout cette attention particulière à l’espace, aux espaces – urbains comme ruraux – et leur agencement. Du XIIe arrondissement de Paris au Finistère en passant par les Yvelines, ça défile.
C’est une ambiance toute particulière qui nimbe cette œuvre collective composée de la rencontre d’une artiste protéiforme, Fabienne Létang, et trois autrices – poétesses ? nous nous en tiendrons au texte de présentation –, pas n’importe lesquelles, Liliane Giraudon, Amandine André et A.C Hello. Un livre non pas à quatre mains, mais à quatre corps et quatre voix.
Euphorie, dysphorie. Ça va ensemble. Pente ascendante et descendante. Comment écrire la dysphorie, comment en rendre compte ? Pourquoi pas au travers d’un récit-poème porté par une écriture… euphorique ?