Lettres sur la peste : entre privilèges et indécence
Un ouvrage inconséquent et nihiliste sur la pandémie que nous livre ici Olivier Cheval, où la pandémie de Covid-19 est seulement appréhendée par le prisme de sa plume bourgeoise et solipsiste.
Un ouvrage inconséquent et nihiliste sur la pandémie que nous livre ici Olivier Cheval, où la pandémie de Covid-19 est seulement appréhendée par le prisme de sa plume bourgeoise et solipsiste.
Sous ses atours protestataires et au-delà des polémiques stériles qu’elle veut susciter, c’est une prose tout à fait convenue qui nous est livrée ici ; une prose ridicule par l’ostentation de ses phrases ronflantes, où la récupération de Kateb Yacine se mêle au nihilisme et à une (in)culture crasse.
De la structure éditoriale au texte, en passant par les relais médiatiques qui ont promu Le voyant d’Étampes, nous scruterons ici la manière dont un roman idéologique, un roman à thèse a pu recevoir autant d’égards.
Encensé par la critique, Édouard Louis a démarré un nouveau marathon médiatique, mais nous, à litteralutte, nous lisons.
Avec un titre pareil : agir non agir [sans majuscule] éléments pour une poésie de la résistance écologique il y avait de quoi s’enthousiasmer. Ce n’est pas tous les jours qu’un poète (traducteur et écrivain) de la trempe de Pierre Vinclair s’attelle à une telle tâche, celle de ramener un peu de politique dans le corps du poème et plus généralement de cette chose vague et sans bornes que nous appelons toutes et tous littérature.