Douce et rance France
Katia Bouchoueva nous engage dans un brouillage des genres, qui laisse toute sa place à la naïveté, comme à l’ironie la plus subtile. Attention, autodérision et jeux de mots sont de mise !
Katia Bouchoueva nous engage dans un brouillage des genres, qui laisse toute sa place à la naïveté, comme à l’ironie la plus subtile. Attention, autodérision et jeux de mots sont de mise !
Encensé par la critique, Édouard Louis a démarré un nouveau marathon médiatique, mais nous, à litteralutte, nous lisons.
Entrée dans une pensée et une lutte émancipatrices méconnues, trop souvent caricaturées et dont on minimise l’importance.
nous trouvons engagés par les communs négatifs que nous lèguent le monde organisé dans et par le capitalisme. Que faire de ces infrastructures, projets et imaginaires ? Héritage et fermeture sont les deux gestes d’une écologie proprement responsable : en finir avec ce monde-là.
Subvertir le poème, subvertir l’épopée, écrire une œuvre émancipatrice et écologique, voici, en quelques mots, la gageure que réussit Laurent Grisel avec Climats.
Vitrines de la nature sauvage, les parcs naturels américains sont d’abord des espaces d’où les populations locales ont été chassées et contrôlées. Karl Jacoby retrace l’histoire de ces violences et de leurs résistances.
Tisser, le nouveau livre de Raharimanana, comme condensé jubilatoire et âpre d’une œuvre à part…
Impossible de condenser en 80 pages de format poche l’essentiel de ce qui permet de comprendre les débats actuels autour de la racisation et d’y participer de façon constructive ? Sarah Mazouz n’est pas loin de l’exploit…
C’est une ambiance toute particulière qui nimbe cette œuvre collective composée de la rencontre d’une artiste protéiforme, Fabienne Létang, et trois autrices – poétesses ? nous nous en tiendrons au texte de présentation –, pas n’importe lesquelles, Liliane Giraudon, Amandine André et A.C Hello. Un livre non pas à quatre mains, mais à quatre corps et quatre voix.
Avec un titre pareil : agir non agir [sans majuscule] éléments pour une poésie de la résistance écologique il y avait de quoi s’enthousiasmer. Ce n’est pas tous les jours qu’un poète (traducteur et écrivain) de la trempe de Pierre Vinclair s’attelle à une telle tâche, celle de ramener un peu de politique dans le corps du poème et plus généralement de cette chose vague et sans bornes que nous appelons toutes et tous littérature.